Tout d’abord, je veux vous remercier pour tous vos bons mots suite à mon dernier article. Remercier également ma mère, qui m’a autorisé à publier cet article qui rend publique quelques détails de sa vie. Probablement qu’elle aurait changé d’avis si elle avait su que vous seriez plus de deux mille personnes à lire et à partager mon histoire! Je me sens un peu moi-même mal à l’aise face à cette popularité inattendue. Mais un énorme merci d’avoir lu, et partagé les émotions liées à l’aide à mourir, qui est encore méconnue et controversée.
Si je voulais rester populaire, j’essaierais probablement décrire sur un autre sujet aussi profond et bouleversant, mais ce blog est avant tout dédié aux voyages, alors autant vous parler de notre dernière semaine passée en Floride.
Eh oui, déjà plus d’une semaine que nous avons quitté le Québec. Le temps semble pressé même si nous, on prend ça super cool. Notre périple a commencé exactement comme le dernier en janvier à St-Martin; réaliser rendu aux douanes que j’ai oublié la cr*** de poussette! Il me semblait aussi que les bagages étaient rentrés trop facilement dans la voiture! Donc, encore une fois, j’ai dû acheter une poussette lorsqu’on est arrivées à destination. Ça fait seulement cinq poussettes qu’on achète depuis la naissance de Maïara. Juste cinq! Une chose est certaine, c’est plus facile de trouver une poussette décente en Floride que dans les Antilles.
Le seul arrêt intéressant que l’on a fait sur la route est celui de la fête des Mères en Géorgie. Superbe hôtel, le Cotton Sail, situé sur le bord de l’eau dans le quartier historique de Savannah. Jolie promenade, petit resto sudiste, arrêt inévitable au magasin de bonbons, petit bistro français pour le petit dej, et une scratch sur l’auto quand le valet l’a ramené. Hey ben! Ça commence bien ce voyage là!
Nous sommes finalement arrivées en Floride lundi soir passé. Le condo, au 11e étage, face à la mer, est vraiment splendide et bénéficie d’une vue incroyable. Toute la semaine, on a oscillé entre la plage, la piscine et les restaurants. Parce qu’il est hors de question de faire de la grosse cuisine en voyage! Au moins un repas par jour au restaurant, c’est le minimum pour se sentir en vacances. (Ça, c’est moi qui dis ça!)
Pour le moment, rien d’extraordinaire à signaler; mis à part que mamie et Maïara ont quelques comportements bizarres. Difficile à imaginer, mais elles ont été capables de jouer à la cachette dans la voiture, avec une petite couverte, chacune attachée à son siège, pendant plus de 20 minutes!! Et moi, pendant ce temps, je devais endurer les regards indiscrets des autres voitures qui avaient d’l’air de se demander très sérieusement ce qui se passait dans notre char!
Lors de notre première journée à la plage, Maïara était craintive de la mer; elle voulait demeurer sur le sable à ramasser ses précieux coquillages. Bien mamie, qui avait bien appris la leçon du Petit Poucet, à créer un chemin de coquillages jusqu’à l’eau pour y attirer le petit poisson! Hahaha moi j’étais crampée. Je vous laisse deviner si ça fonctionné ou non!
Puis, il a Maïara qui grimpe partout c’est temps-ci. La voici dans son tout dernier rôle du petit singe. Elle a aussi développé l’habitude de dire : « maman va partir la voiture, il fait trop chaud ». Tsé, quand c’est ta fillette de deux ans qui te dit quoi faire!
Et il y a moi, qui me pensais hot et qui n’a pas mis assez de crème protectrice hier durant notre escapade à Fort Myers Beach. Mettons que je suis Karina-the-lobster! (et non, je ne vais pas mettre de photos)!
Naples, bien que méconnue, est une superbe destination, très jolie, et très « neat ». C’est à environ cinquante minutes au sud de Fort Myers. Une personne charmante m’avait recommandé l’endroit et je n’ai aucun regret en ce qui concerne la destination…
Notre plage est magnifique; nous sommes entourées de « petites cabanes » toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Le coin est assez tranquille, et hautement sécurisé; je dois me rappeler d’au moins cinq codes différents pour ouvrir quotidiennement la « gate » de la plage, la porte de l’immeuble, le locker de la plage, le pass pour entrer dans le développement, le cadenas de ci et de ça!
J’ai tout mis ça dans mon cellulaire. Même la porte du condo se barre et se débarre avec une application sur mon cel! Si on perd le cel, pas besoin de vous dire que je suis dans vraiment dans le trouble!
Au programme cette semaine, METTRE DE LA CRÈME PROTECTRICE, une expédition de coquillages à Sanibel, et peut-être une aventure à Clear Water.
«Partir, c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent»
-P.Fillit
Karina y Maïara 