J’imagine que c’est parce que j’ai vraiment hâte de partir en vacances que j’ai déjà envie de bloguer sur ma prochaine destination. L’année 2018 sera sous le signe de la Sardaigne! Suis-je la seule à avoir été éblouis par ces splendides images provenant de cette île méditerranéenne? Si vous les avez loupées, alors je vous suggère de débuter par ce lien. En juillet 2017, elles ont été la source de mon étincelle! cliquez ici! Accès aux plages
En vrai, ces seules images de plages idylliques ont suffi pour détrôner l’Allemagne, l’Autriche et l’Espagne de leurs avantageuses positions dans mon « bucket list ».
Alors, c’est en juillet 2017 qu’ont débuté mes premières recherches sur cette région italienne. Puis, janvier 2018, le doute s’est installé; 2600$ de billets d’avion pour moi et ma fille de trois ans, ça fait réfléchir quant aux motivations. Montréal-Malaga, avec son vol direct à 795$, a sérieusement ébranlé ma volonté d’aller visiter les sardes. C’est la découverte d’un joli appartement, possédant une charmante terrasse sur le toit, qui a ravivé la flamme qui s’éteignait peu à peu.
Alors, me voici, mi-avril, vols achetés, superbe appartement Airbnb réservé, location de voiture planifiée. Plus de doutes possibles, nous passerons trois semaines en Sardaigne cet été. Les deux premières semaines, nous seront basées dans le sud, à Cagliari, en plein centre historique de la capitale. J’ai choisi le sud pour ses plages magnifiques, et plus adaptées aux enfants. Puis, la dernière semaine, en voiture, nous ferons le tour de cette île d’environ 24 000 km2, en passant assurément par la « jetset » Costa Smeralda. Je sais bien que mes années de « glamour » s’éteignent à vue d’oeil, surtout quand je cours après Maïara, mais tout de même, un arrêt s’imposait. En plein cœur de juillet, le « beach hunting » sera probablement notre activité principale, mais vignobles (ha ha ha, on est en Italie tout de même) spécialités sardes, sites nuragiques, croisière et grotte sont également inscrits à notre to-do-list. Étant accompagnée d’une fillette de trois ans et demi, je vais aller mollo avec les sites difficiles d’accès qui exigent une heure de hiking en plein soleil pour les atteindre. Si vous avez déjà visité l’île, n’hésitez surtout pas à me faire part de vos coups de cœur et vos impressions.
Naturellement, depuis un mois, je passe mes fins de soirée à fouiner sur internet, afin de m’instruire sur cette destination, disons-le, moins traditionnelle. Première constatation, il est parfois difficile de trouver des renseignements clairs! Quelques sites sont même uniquement qu’en italien. Encore moins facile de faire une réservation; souvent les informations sont tout simplement incomplètes. Quel est le tarif enfant? Sont-il admis? Comment fonctionne les bus? De nombreux détails qui seront plus simples à régler sur place j’imagine!
Puis, il faut voir à l’avance les mauvais coups. J’ai loué une voiture, avec une compagnie connue; Europcar. J’ai lu beaucoup trop d’histoires d’horreur sur Tripadvisor concernant les petites compagnies pour prendre le risque. Mais voilà, quand lisant les petites minis lignes du contrat, ça mentionne que les sièges d’auto sont en sus. Jusque là, c’est normal. Après vérification, « le sus » est 20 euros par jour! Peut-être que pour une journée ça se tolère, mais pour une semaine, ca représente 140 euros, REALLY? Finalement, j’ai trouvé le Kijiji sarde, et j’ai déniché des « seggiolino auto per bambini » à vendre pour environ 30 euros. Voilà, ça c’est un excellent plan! Au pire, j’irai en acheter un neuf au magasin!
Ensuite, est venue une légère contrarité. En 2016, les douanes des des aéroports sardes ont confisqué aux touristes, plus de cinq tonnes de sable que les gens rapportaient en souvenir dans leurs valises . Depuis le 1er août 2017, il est désormais strictement interdit de sortir du sable du pays, même en petite quantité, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 euros.
Et moi qui croyais ajouter une petite bouteille (parce que les miennes, elles sont vraiment minuscules) de sable à ma collection. Cependant, j’adhère amplement au principe de protéger ces paradis naturels. Donc, on secouera nos serviettes comme il faut, et c’est sans sable que nous reviendrons.
La mauvaise nouvelle, j’ai déjà éclaté mon budget initial. Donc, je vais dire la même chose que lorsque j’ai visité la Toscane, le Portugal et les Îles grecs; puisque je risque d’y aller qu’une seule fois, aussi bien le vivre pleinement, et j’irai en Floride l’année prochaine! Ha oui, cette année, j’ai une excuse supplémentaire de « buster » mon budget; bientôt, ce sera mon anniversaire (40 ans!!!) et ce fabuleux voyage avec ma fillette sera mon cadeau, de moi à moi, afin de rester motivée pour les quarante prochaines années!!
FUN FACT
Saviez-vous que la Sardaigne est l’une des cinq « zones bleues » du monde, c’est-à-dire, l’une des quelques régions du monde où la longévité de ses habitants est très nettement au-dessus de la moyenne.1 En y restant quelques semaines, j’ai bien espoir de gagner quelques jours sur mon espérance de vie! Le temps est tellement précieux…
TRUCS VOYAGE
Je souhaitais également partager ma dernière petite trouvaille, que ma maman a bien voulu m’offrir pour mon anniversaire. Un génial étui à passeport! C’est fait à la main par une entreprise québécoise, Filabil. C’est en vente sur Etsy. Pratique, avec protection anti-Rfid, espace où l’on peut ranger rapidement ses cartes d’embarcation et passeports, une pochette pour d’autres documents moins prioritaires, tel que des certificats de naissance, un endroit sécuritaire avec fermeture éclair pour l’argent et la monnaie, et un élastique pour y ranger un crayon. Qui n’a pas déjà emprunter un crayon à son voisin dans l’avion pour remplir sa carte de douane? L’entreprise produit également de très jolis journaux de voyage, accessoires totalement indispensables pour une blogueuse!
Alors, ceux qui me connaissent bien savent que j’ai l’habitude de prioriser les vins de mes destinations préférées lors de mes achats à la SAQ. En effet, après le voyage au Portugal, j’ai converti, un peu de force je l’admets, tout mon entourage, aux vins portugais, et ce pendant plus de deux ans. Puis, il y a eu l’Italie avec ses Chianti Classico et ses super-toscans. Je jure que personne n’a bu autre chose chez moi pendant près de trois ans. Rassurez-vous, je ne suis pas restée accrochée sur les vins grecs, quoique j’admets y avoir dégusté quelques excellentes bouteilles. En Grèce, j’ai plutôt accroché sur l’Ouzo et l’étrange Mastic avec lequel les barmans préparaient de délicieux mastic-mojitos! Donc, fidèle à mes habitudes, je me rends à la SAQ, et j’achète deux bouteilles de l’unique vin sarde disponible dans la succursale. Malgré que quelques autres sortes soient disponibles en ligne, je vous annonce que les prochains mois ne seront pas sous le signe de la variété! Sella & Mosca on boira!
Vous aurez compris, que si je réussis à écrire un article complet concernant un voyage que je n’ai pas encore fait, c’est que je suis très excitée de partir à cet endroit avec ma fillette et que les préparations m’amènent beaucoup de bonheur. C’est alors avec grand plaisir que je vous partage cette superbe citation qui illustre parfaitement mon propos:
« LE PLUS BEAU VOYAGE EST CELUI QUE L’ON N’A PAS ENCORE FAIT. »
– Loick Peyron
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Karina y Maïara 